Habitat/Kinshasa: cité de l’Espoir, l’espoir tarde à venir


conditions de vie des sinistrés à la Cité de l'Espoir

La communauté internationale célèbre chaque premier lundi du mois d’octobre la journée mondiale de l’habitat. Cette année, cette journée est tombée ce 4 octobre et a été placée sous le thème : ” Meilleure ville, meilleure vie”. En RDC, la réalité est loin de correspondre à cet objectif. Cas de Kinshasa, la capitale, particulièrement à la cité d’Espoir, dans la commune urbano urbaine de la Nsele.

A l’occasion de la journée mondiale d’habitat, le ministère congolais a organisé une journée porte ouverte.

Triste réalité: même à Kinshasa, difficile pour la population de vivre une meilleure vie dans une meilleure ville de par l’habitat.

C’est le cas de la population de la cité de l’Espoir dans la commune de la Nsele.

Au moins 1 502 familles vivent croupissent encore sous des bâches et des “maisons” en sachets.

En 2007, ces familles étaient délocalisées sur les sites de Socopao et Bribano au quartier Kingabwa, à Limete ainsi le quartier Jamaïque, à Kintambo, avec promesse de la part des autorités compétentes (Affaires humanitaires et Urbanisme) de leur construire des toits dignes de ce nom dans la cité de l’Espoir.

Trois ans après, la cité ne compte que trois maisons témoins, une école secondaire qui n’a fonctionné qu’une année, pour plus de 1 500 familles exposées aux intempéries sur un espace où il n’y a ni ombre (pas d’arbre, le site étant sur le sable), ni électricité, ni eau potable.

Pourquoi les constructions se sont-elles arrêtées ?

L’espoir tarde donc à venir pour les habitants de la cité d’Espoir.

Ceux-ci demandent au moins une chose: que l’Etat leur construise une bonne route pour leur permettre de se rendre aux alentours, notamment à Kingasani, pour leur survie.

Peut-être cet espoir en vue avec le projet de cinq puits d’eau potable qu’exécute depuis trois jours l’ONG Adi (Action pour le développement intégré), en collaboration avec la CTB (Coopération technique belge).