La RDC, le Rwanda et le Burundi appelés à maîtriser le trafic frontalier du bois

Le ministre provincial de l’Environnement, Affaires foncières et Habitats au Sud-Kivu, Willy Kiriza, a indiqué, mardi 30 novembre à Bukavu, que la traçabilité des produits forestiers dans les zones frontalières entre la RDC, le Rwanda et le Burundi n’est pas maîtrisée. Il faisait ainsi la restitution de l’atelier de Bujumbura, qui a regroupé les représentants de ces trois pays autour du thème: «Flux transfrontalier du commerce des bois à l’Est de la RDC.» 

La rencontre de Bujumbura a été organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’intention des différentes autorités  de l’Est de la RDC, du Rwanda et Burundi ayant la gestion de l’environnement dans leurs attributions.

Cette rencontre a encouragé l’élaboration d’un projet de traçabilité des produits forestiers de l’Est de la RDC.

Willy Kiriza a déclaré:

«On a constaté qu’il y avait une grande exploitation qui partait de la Province Orientale, du Nord et Sud-Kivu, dont la traçabilité des produits n’était pas maîtrisée. C’est ainsi que le gouvernement (NDLR: provincial) est en train de fournir un effort avec le partenariat de l’Union européenne. Ce partenariat s’appelle: «Flec ACP», qui est une convention commerciale consistant à canaliser les produits de l’exploitation forestière sur différents marchés essentiellement les marchés européens.»

L’objectif, selon lui, consiste à permettre à l’Etat de maîtriser les ressources de l’exploitation forestière, mais aussi et surtout aux populations locales de bénéficier de retombées de cette exploitation.