Mbuji-Mayi: invalides de guerre, orphelins et veuves militaires sans domicile


Une vue partielle de la ville de Mbuji-Mayi (archive).

Près de mille personnes ont pris d’assaut vendredi, à Mbuji-Mayi, le bureau de la division provinciale des affaires sociales. Il s’agit des invalides de guerre, des orphelins et des veuves militaires déguerpis il y a peu des camps. Depuis lors, ils n’ont pas été relogés et tiennent à ce qu’on leur trouve une solution.

Ils ont en même temps posé le problème de la révision à la hausse du montant que leur verse mensuellement le ministère des affaires.

Selon le responsable de l’association de défense des droits de invalides de guerre, des orphelins  et des veuves des militaires, il n y a pas de suite à la promesse des autorités politique et  administratives de les réinstaller sur un nouveau site.

C’est en novembre denier que le commandant de la 5e Région militaire, du Kasaï-Oriental, a fait déguerpir des camps militaires toutes les familles dont les responsables ne servaient dans l’armée du pays.

Et d’après le général de brigade Lucien Bahuma, c’est le ministère des Affaires sociales qui devait s’occuper de la prise en charge de ces familles.

Il avait justifié ce déguerpissement par le souci de loger  des  militaires en fonction dont la plupart étaient réduits à une vie de locataires à la cité.

Situation qui les rendaient difficilement contrôlables.

Le chef de la division provinciale des affaires sociales explique pour sa part qu’un site a été effectivement trouvé à Tshibombo, à plus ou moins 15 kilomètres à l’ouest de la ville.

La même autorité administrative aurait déjà pris contact avec le comité provincial inter agences, dit-elle, pour trouver des bâches en vue de la réinstallation de ces familles, dans les conditions décentes.

Pendant ce temps, ces personnes affirment faire face aux intempéries.

Elles revendiquent aussi le réajustement à la hausse de leur pension mensuelle.