La situation humanitaire en Ituri et dans le Haut-Uele s’améliore, selon Ocha

Logo de OchaLogo de Ocha

Logo de Ocha

L’effectif de déplacés en Ituri a baissé de 24% et de 5% dans le district du Haut-Uele par rapport à 2009, selon un rapport du bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha). Cependant, pour Jean Charles Dupin, le responsable de cette organisation en Ituri, il ne s’agit là que d’une petite amélioration. Les besoins restent énormes, dit-il, pour améliorer les conditions de vie de ces déplacés et assurer la protection des civils.

Jean Charles Dupin a présenté ce rapport, le week-end passé, au cours d’une cérémonie de lancement du plan d’action humanitaire pour l’exercice 2011.

Environ 450 000 déplacés ont été enregistrés au début de 2010, notamment dans les deux districts, a précisé la source.
Ils sont actuellement estimés à 395 000, soit 55 000 de moins.

Ocha rappelle que la plupart de ces personnes avaient fui les attaques des rebelles ougandais de la LRA dans les territoires de Dungu, Ango, Niangara et Faradje dans le Haut Uele et le Bas Uele. Au cours de ces attaques, 245 civils avaient été tués alors que 160 adultes et 113 enfants enlevés depuis janvier 2010, a indiqué Jean Charles Dupin.

Par contre, les incursions des miliciens actifs en territoire d’Irumu n’ont pas provoqué de mouvements intenses de déplacement des civils pendant la même période, relève-t-il.

Pour les déplacés, le même rapport reconnaît que certains d’entre eux ont effectivement bénéficié de l’aide humanitaire, mais d’autres sont restés jusqu’à ce jour sans assistance, à cause l’insécurité, rendant ainsi difficile l’accès à certaines zones, surtout dans le Bas Uele.

Les déplacés non assistés sont notamment confrontés à la malnutrition et au manque des soins de santé.
Jean Charles Dupin espère néanmoins que le plan humanitaire de 2011, lancé le week-end dernier à Bunia, permettra d’améliorer leurs conditions de vie.