L’atelier de sensibilisation des partis politiques, de la société civile et des leaders religieux s’est clôturé ce mardi 21 décembre à Kisangani. L’objectif poursuivi par les organisateurs a été de mettre au point des stratégies pour la promotion de l’électorat féminin. Une façon de favoriser l’avènement massif des femmes dans la gestion de la chose publique, a indiqué la chargée des inscriptions au bureau de représentation provinciale de la Commission électorale indépendante (CEI), Aimée Lihaha.
Cette activité s’est inscrite dans le cadre de la clôture des activités organisée en prévision de la révision du fichier électoral en Province Orientale.
D’après Aimée Lihaha, la femme, qui constitue environ 52 % de l’électorat, doit se mobiliser pour confirmer sa représentativité dans les institutions politiques du pays, à l’issue de ce nouveau cycle électoral.
Elle doit, a ajouté la même source, non seulement jouir de son droit de vote mais aussi de son éligibilité.
Aux responsables des partis politiques, l’oratrice a demandé de reconnaître les capacités des femmes en alignant leurs candidatures.
Aimée Lihaha s’explique:
«Nous avons épinglé quelques stratégies, mais ce qui est très important c’est de mobiliser les femmes pour leur enrôlement massif. Sinon, nous allons encore crier pour dire que nous sommes moins représentées.»
Les femmes doivent avoir un cadre de concertation permanente, où elles peuvent se réunir, tout le temps afin d’aller de l’avant, a affirmé la chargée des inscriptions au bureau de représentation provinciale de la CEI.
«Nous avons remarqué que les femmes viennent toujours au dernier moment. C’est le moment pour les partis politiques de vendre l’image des femmes candidates compétentes et permettre aux autres femmes de voter pour elles aussi. Parce qu’au niveau du Parlement et du Gouvernement, il n’y aura que des femmes pour défendre les intérêts des femmes», a souligné Aimée Lihaha.
