Lambert Mende: «C’est à tort que l’opposition accuse le chef de l’Etat de violer la constitution»

Lambert Mende, Ministre de l'information et porte parole du gouvernementLambert Mende, Ministre de l’information et porte parole du gouvernement

Lambert Mende, Ministre de l'information et porte parole du gouvernement

Le ministre de la Communication et porte parole du Gouvernement, Lambert Mende, a contesté, dans un point de presse tenu le lundi 3 janvier, les allégations de l’opposition politique faites le jeudi 30 décembre 2010 selon lesquelles le chef de l’Etat viole constamment la constitution. Par la même occasion, l’opposition s’était opposée à la révision constitutionelle. Selon Lambert Mende, «c’est à tort que l’opposition accuse le chef de l’Etat de violer la constitution.»

Le porte-parole du Gouvernement s’est dit étonné de voir l’opposition s’opposait à l’initiative de la majorité au pouvoir de déposer une proposition de révision constitutionnelle dans une matière qui n’est pas verrouillée  par la constitution.

Lambert Mende a lancé:

«L’opposition ne nous démontre pas en quoi ses droits, qui sont garantis dans la constitution, ont été violés par cette initiative de notre famille politique.»

Répondant à la critique adressée par l’opposition qui a reproché à la majorité de bloquer la mise en place ce la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le ministre de la communication a rejeté la balle du coté de l’opposition:

«C’est l’opposition qui a estimé que certains membres de l’opposition et même de la majorité ne remplissaient pas les conditions d’indépendance.»

La solution, a-t-il poursuivi, devrait être trouvée au niveau du parlement et pas au niveau de la majorité.