Le plan d’actions prioritaires 2011 – 2015 du Nord-Kivu adopté

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a validé, le samedi 12 frévrier à Goma, le plan d’actions prioritaires de développement 2011-2015 de cette province. Sa mise en œuvre va coûter environ 4, 5 milliards de dollars américains. Selon les experts du Pnud, qui ont été associés à son élaboration, ce plan a été préparé par le gouvernement provincial après la consultation de la population locale qui a déterminé les différentes actions prioritaires à considérer.

 

Ce plan porte notamment sur les actions de renforcement de la bonne gouvernance, la paix et de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble de la province, l’amélioration de l’accès aux services sociaux, la protection de l’environnement, etc. 

Pour le ministre provincial du Plan, Djuma Balikwisha, qui en a présidé les travaux d’élaboration, ce plan d’actions prioritaires quinquennal permettrait aux autorités de ne plus naviguer à vue. 

Il a été élaboré, selon lui, suivant l’esprit de la 2ème génération du Document stratégique pour la croissance et réduction de la pauvreté (DSCRP) et les recommandations de la Banque mondiale sur la gestion axée sur les résultats. 

Les actions prévues dans ce plan seraient exécutées par les gouvernements provincial et central ainsi que par les acteurs humanitaires. 

Le ministre provincial du Plan souligne l’avantage d’un plan d’actions prioritaires étalé sur cinq ans: 

«Maintenant, (…) on élabore un plan quinquennal, c’est-à-dire que c’est un plan glissant. C’est que les actions que nous allons commencer à une année x, même si nous ne les avons pas terminées, nous prouvons les poursuivre à l’année x+1. Et cela peut nous faciliter d’organiser des plaidoyers auprès des partenaires pour la poursuite de ces mêmes activités.» 

Dans les années antérieures, l’insécurité dans certains coins de la province n’a pas facilité l’exécution des activités prévues dans les  plans d’actions prioritaires. 

Avec la paix progressivement rétablie, a poursuivi Djuma Balikwisha, les autorités provinciales vont s’atteler à réaliser les activités prévues. Du moins pour le temps qui reste de leur mandat.