Matadi: des chinois de Crec 7 accusés de vendre des caillasses et du sable en Angola

Certains sujets chinois œuvrant au sein de Crec 7 vendent d’une manière illicite des matériaux de construction à leurs compatriotes de Noqui, une ville angolaise située à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Matadi. Le rapporteur de l’assemblée provinciale du Bas-Congo, Philippe Muanda, l’a dénoncé, mardi 8 mars, à Radio Okapi.

Cette dénonciation intervient  une semaine après l’interpellation, à cet effet, du commissaire général aux Mines par l’assemblée provinciale du Bas-Congo.

Crec 7 est une entreprise chinoise qui gère le péage sur la nationale numéro un, reliant Kinshasa à Matadi.

Quelques uns de ses agents vendaient frauduleusement, a précisé la même source, des caillasses, des moellons et du sable, qui ont servi à la construction des certaines infrastructures de Noqui.

Les caillasse et moellons provenaient du village congolais de Tombagadio, à une vingtaine de kilomètres de Matadi; tandis que le sable était extrait de la  rivière Mpozo toujours à Matadi.

Tout serait parti de la dénonciation de la population locale, d’après Philippe Muanda, à la vue des camions de cette société qui traversaient la frontière angolaise.

De son côté, le commissaire général aux mines du Bas-Congo, Patrick Mayuba, a déclaré à Radio Okapi que c’est une question des jours. Certains Chinois, a-t-il soutenu, ont violé la loi. Ils doivent se conformer aux règles du pays.

Avec le concours de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD), a-t-il poursuivi, le gouvernement provincial va recouvrer des amendes transactionnelles auprès de l’entreprise Crec 7 pour le compte du trésor public.

Entre-temps, des sources proches de la société civile locale ont fait état du rapatriement des Chinois impliqués dans cette affaire frauduleuse. Mais, il a été difficile de joindre les responsables de cette société.