 Démonstration par la police à Kisangani, décembre 2010.
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Le centre d’instruction de Kapalata, à Kisangani, Province Orientale, vient de mettre à la disposition de la Police nationale congolaise 487 éléments dont 29 femmes issus des ex-mouvements armés du Nord-Kivu à l’issue d’une formation de six mois. La cérémonie de clôture de cette formation a eu lieu jeudi en présence du gouverneur de la Province Orientale et de son collègue du Nord-Kivu.
La formation a duré six mois, du 20 septembre 2010 et au 10 mars 2011. Les 487 lauréats représentent 81% d’éléments qui ont suivi la formation. Et les formateurs étaient des internationaux de la police de la Monusco, d’autres policiers de la PNC (Police nationale congolaise) ainsi que des membres de la société civile.
La formation était technique, pratique et judiciaire conformément aux normes internationales. Elle a également porté sur le respect des droits de l’homme, a précisé le colonel Mamadou Faye Egeye, représentant du chef de la police de la Monusco en RDC.
Ces nouveaux policiers intégrés s vont dans un premier temps être déployés au Nord-Kivu, leur milieu de provenance.
Leur mission : la protection de la population et de ses biens, a souligné le général Charles Bisengimana, inspecteur général intérimaire de la Police nationale congolaise également présent à la cérémonie.
On attend aussi de ces éléments de convaincre leurs camarades d’armes encore au maquis d’intégrer le corps de la Police nationale congolaise.
Cette formation a bénéficié de l’appui financier de la Coopération japonaise (Jica), et du soutien du PNUD dans la gestion financière et administrative de la formation ainsi que du soutien logistique de la Monusco.
