Katanga : les jeunes désoeuvrés réclament l’embauche dans les mines de Kakanda


Une creuseuse dans une carrière minière

Plusieurs centaines de jeunes désoeuvrés autochtones de la cité minière de Kakanda, à près de 190 kilomètres de Lubumbashi, ont manifesté mardi 29 mars. Ils revendiquent  le recrutement dans les entreprises installées localement.  Bilan : un policier blessé et quelques arrestations.

Des témoins ont affirmé que près de quatre cents jeunes de la cité minière de Kakanda sont descendus dans les rues  mardi dans la matinée. Ils protestaient contre la politique de l’embauche au sein des grandes entreprises de la place dont Boss Mining ou CCC.

Selon les manifestants, seuls les candidats venus d’autres coins sont recrutés au détriment des autochtones qui se disent marginalisés. Ils n’ont qu’un seul désir : être  embauchés et occuper les postes de responsabilités au même titre que ceux venus d’ailleurs. La police les a dispersés.

Le maire de Kolwezi est descendu sur place pour  les inviter au calme.

Au cours de leurs échanges,  les manifestants ont exigé le limogeage, séance tenante, du chargé des ressources humaines de l’entreprise Boss Mining accusé, selon eux, d’être à la base d’un recrutement sélectif,  tribal et déséquilibré.

Le maire de Kolwezi  leur a promis de transmettre leurs doléances à la hiérarchie.

Boss Mining a rejeté la demande de limogeage de son agent.