Boende : l’ONG COOPI reprend ses activités après une période de suspension

L’ONG italienne Coopération internationale (COOPI) a repris lundi 4 avril ses activités dans le district de la Tshuapa à l’Equateur. Ceci, à la faveur de la signature d’une nouvelle convention entre elle, la société civile de la Tshuapa et le gouvernement provincial. Il y a quelques jours, la société civile ainsi qu’un élu de la Tshuapa désapprouvaient les réalisations de cette ONG italienne, partenaire du PARSS (Projet d’appui à la réhabilitation du secteur de la santé).

Le gouverneur de province était donc amené à suspendre les activités de COOPI, à deux mois de la fin du projet, avant d’envisager de nouvelles dispositions.

Les activités de COOPI concernent la réhabilitation des infrastructures et d’approvisionnement en médicaments dans ce district sanitaire.  La décision sur la reprise des activités  est tombée le week-end dernier à Boende , à l’issue de la tripartite société civile-député provincial élu de Bokungu-ONG COOPI, sous la présidence du gouverneur de province Jean Claude Baende.

Selon les termes de cette convention, l’ONG COOPI qui avait reçu 13 millions de dollars de son partenaire PARSS pour quatre ans, doit achever le projet dans les deux mois qui restent. Projet qui consiste à achever les constructions en cours et l à la distribution des médicaments dans les zones de santé.

Deux ingénieurs architectes et deux médecins  que va nommer le gouverneur de province en assureront le suivi. Aussi COOPI doit-elle livrer une jeep à la zone de santé de Djolu, en plus de la formation du personnel soignant.

Pour sa part,  le chef de projet de COOPI, le docteur Ekile Sosthène, précise que sa structure a réceptionné plutôt  11 millions de dollars américains. A son actif, COOPI a assuré neuf sessions de formation sur les onze prévues, acheté un bateau qu’elle a mis à la disposition de six zones de santé, sans oublier des constructions en cours. Ainsi, l’ONG estime avoir réalisé 81 % du projet.

Le docteur Ekile dénonce néanmoins le détournement des médicaments et les prescriptions irrationnelles opérées par les zones de santé de la Tshuapa.