Crash de l’avion de la Monusco : identification des victimes


Madnodje Mounoubai, Porte-parole de la Monusco.

L’identification des corps des victimes du crash de l’avion de la Monusco survenu lundi 4 avril à l’aéroport international de N’djili  a pris fin mardi soir. La confirmation est du porte-parole de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo, Monusco, au cours du point de presse hebdomadaire tenu ce mercredi 6 avril.

Dans son intervention, le porte-parole de la Monusco a dissipé  le doute et les spéculations sur le nombre exact  de passagers à bord de l’avion. L’ appareil avait bel et bien quatre membres d’équipage et  vingt neuf passagers, a-t-il précisé. Le seul rescapé de ce crash, un passager non membre des Nations Unies, reçoit actuellement des soins dans une formation médicale locale.

Les frais des soins sont supportés par la Monusco pour des raisons purement humanitaires. « Les frais de traitement qu’est en train de recevoir notre confrère journaliste de Congo Débout sont payés par la Monusco. Quelque chose que la Monusco  n’aurait pas dû faire. Il y a l’aspect légal de la situation, il y a aussi un aspect humanitaire », a–t-il souligné.

Concernant la boîte noire de l’appareil, le porte-parole a annoncé qu’elle a été retrouvée et  se trouve actuellement entre les mains des autorités de l’aviation civile congolaise.

M. Monoubai a également réaffirmé la fiabilité des avions de la Monusco qui fait qu’en dix ans de présence en Rdc, c’est la toute première fois qu’un avion de la Mission connaît un crash.

Il a aussi parlé de la collaboration technique qui existe  en ce qui concerne  la météo avec la Régie des voies aériennes, RVA :

En ce qui concerne notre coopération avec la RVA, vous savez que la Monusco a formé un certain nombre de personnes pour opérer le tour de contrôle en RDC et en plus, la Monusco est engagée dans un certain nombre d’opérations de remise en état de beaucoup de pistes aériennes en RDC

Le porte-parole a ajouté aussi que  le secrétaire général des Nations unies a demandé que tous les drapeaux des Nations Unies soient en berne ce mercredi 6 avril, en mémoire de tout le personnel des  Nations unies tombé lors des drames en RDC, en Côte-d’Ivoire, en Afghanistan, mais aussi dans d’autres missions de l’Onu depuis le début de cette semaine.