Insécurité grandissante à Kisangani : la société civile tire la sonnette d’alarme

Centre ville de KisanganiCentre ville de Kisangani

Centre ville de Kisangani

Des cas de cambriolage prennent une ampleur inquiétante dans la ville de Kisangani depuis le mois dernier. Pour uniquement cette semaine, quatre cas sont enregistrés dont trois  à main armée avec des victimes blessées par balle. Les responsables en charge de la sécurité dans la ville  disent avoir ouvert des enquêtes. La société civile appelle à la sécurisation de toute la ville.

Mardi 5 avril, vers 19 heures locales, trois personnes armées ont surgi dans une parcelle derrière l’athénée de Kisangani. Elles ont emporté bijoux, téléphones  et argent après avoir tiré plusieurs balles sur deux personnes. Ces dernières suivent des soins dans une structure de santé de la place.

Dans la nuit de vendredi à samedi, des hommes armés ont visité le domicile de l’ancien président de l’assemblée provinciale.
Un autre cas de vol à main armée a été enregistré dans la nuit de mardi à mercredi dans la commune de Kisangani.

Trois hommes armés se sont introduits dans une maison d’habitation et y ont emporté 580 dollars et d’autres biens de valeur.

Dans la nuit du 6 au 7 avril, des inconnus ont opéré au centre Bartini pour aveugles dans la commune de Makiso. Ils ont emporté aussi des biens de valeur.

En février dernier, la ville de Kisangani a enregistré d’autres cas de cambriolage, faisant un mort et deux blessés par balles.
Face à la recrudescence de l’insécurité dans la ville, la société civile Forces de la Province Orientale monte au créneau et appelle à la sécurisation de tous les habitants de la ville.

Contactées, les autorités tant civiles que militaires affirment avoir ouvert une enquête. Mais les résultats se font toujours entendre.