 Une vue aérienne de la ville de Kisangani.
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Le litre d’essence à la pompe est passé de 2000 mille Francs congolais (environ 2 USD) à 3500 Francs congolais (environ 4 USD), voire 3800 chez les revendeurs appelés Khadafi, le mardi 19 avril dans la Province Orientale.
Depuis quatre ans, le prix du carburant ne cesse de monter à intervalle de deux à trois semaines dans la province.
En 2007, un litre d’essence se vendait à Kisangani à 600 Francs Congolais (0,6 USD). Il est ensuite passé à 900 Francs congolais, équivalant alors à 1 dollar américain.
Le gouvernement provincial a pris des mesures pour juguler cette hausse:
- interdire aux stations de vendre du carburant aux clients se présentant avec des bidons, des fûts et des autres récipients. Selon les autorités locales, cette pratique a entrainé la pénurie dans les stations – services et a favorisé la hausse des prix auprès des revendeurs,
- recenser les revendeurs et les réorganiser en corporation
Ces mesures ont été vaines.
Les taximen accusent les autorités locales de favoriser les plus nantis par la pratique du système des quotas et de recommandations.
Pour le ministre en charge des hydrocarbures, la faible fréquence de ravitaillement en essence de la ville de Kisangani est la cause de cette hausse de prix.
« Un bateau pétrolier de la SEP ravitaille une fois par mois la ville de Kisangani et sa capacité est minime, » explique-t-il.
