Kisangani: les opérateurs des médias réfléchissent sur les maux qui rongent la presse

Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.

Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.

Des journalistes, responsables des médias, représentants des organisations de protection et de défense des droits de l’homme et des institutions de régulation de la presse ainsi que des juristes ont participé,  samedi 7 mai,  à une journée de réflexion sur les maux qui rongent la presse dans la ville de Kisangani.

Organisée par l’association Médias pour la paix et la démocratie (Mepad), cette journée d’échange fait partie des activités en rapport avec la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée mardi 03 mai.

Des spécialistes de la communication ont exposé sur les maux qui rongent la presse de Kisangani.

Pour le coordonnateur de l’Observatoire des médias congolais,  Gilbert Risasi, le journaliste n’est pas pris en charge par sa rédaction.

« Le coupage (défini par certains comme l’argent donné au journaliste par la source d’information pour s’assurer que son information sera diffusée) est un mal qui revient souvent dans la presse ici, » a-t-il affirmé. 

Il pointe aussi du doigt le manque de formation des journalistes.

Les participants ont aussi proposé des solutions pour améliorer le travail des journalistes.

Le président de Mepad, Ernest Mukuli, indique que le journaliste doit signer un contrat de travail pour être sécurisé.

Il a déclaré:

« Ensuite, il faut éviter le copinage avec les hommes politiques et les sources d’information. Les relations doivent se limiter aux strictes notions de notre profession ».

Les participants ont également abordé les problèmes liés à la responsabilité du journaliste en période électorale.