 Le Général Jean de Dieu Oleko, commandant provincial de la police de Kinshasa, 3/06/2010.
 Le Général Jean de Dieu Oleko, commandant provincial de la police de Kinshasa, 3/06/2010. |
Un jeune garçon et une sentinelle, non autrement identifiés, ont été tués le jeudi 19 mai au quartier Maluku sur la route de Kimwenza, aux environs de l’Université de Kinshasa (Unikin), dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa.
Selon des témoins, les criminels sont quatre hommes armés. Avant de commettre ce forfait, les assaillants étaient passés dans un hôtel de Kindele et dans d’autres maisons où ils ont volé de l’argent et d’autres biens précieux, ont-ils ajouté.
L’un d’eux a raconté le déroulement de l’événement :
«Un groupe d’hommes armés sont sortis d’une maison louée par des filles. Après, ils se sont rendus dans la chambre du jeune garçon. Ils ont frappé à la porte, celui-ci a refusé d’ouvrir et ils ont forcé la porte. Le garçon se trouvant dans l’insécurité a alerté ses voisins, les bandits l’ont abattu par balles.»
«La sentinelle qui a attendu des coups de balles a accouru pour se rendre compte de la situation. Les assaillants l’ont immobilisé et l’ont tué également par balles,» a déclaré le même témoin.
Les résidents de ce quartier accusent la police d’être à la base de l’insécurité dans le milieu universitaire et ses environs.
«Auparavant quand il n’y avait pas ce système de patrouille mixte de la police nationale et de la garde universitaire, il n’y avait pas ces histoires. Les autorités pensent qu’ils ont renforcé la sécurité, or, ils ont tout simplement renforcé l’insécurité,» a poursuivi la même source.
L’inspecteur provincial de la police, le général Jean de Dieu Oleko, a, pour sa part, invité les résidents de l’Unikin à collaborer avec la police dans la traque des criminels.
«L’enquête va bon train parce que déjà les arrestations s’opèrent. Je voudrais rassurer la population de Mont Amba que la police est là pour eux. Il ne sera épargné aucun effort pour les sécuriser. Les criminels se recrutent de tous bords, » a affirmé le général Oleko.
Il a rassuré que nul n’échappera devant la loi quelle que soit sa fonction.
Le général Oleko a également rappelé que les enquêtes menées en 2005 sur les assassinats des certains professeurs de l’Unikin avaient révélé que les auteurs étaient des membres de famille des victimes.
Un professeur de l’Unikin, vice doyen de la faculté des Sciences sociales politiques et administratives, a été blessé par trois bandits armés le samedi 14 mai. Il est actuellement hospitalisé.
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