Makanza: pénurie d’eau, pas de latrines dans les écoles

Bikoro-Bomongo-Makanza, le triangle de la nouvelle réserve naturelle dans la province d'Equateur.Bikoro-Bomongo-Makanza, le triangle de la nouvelle réserve naturelle dans la province d’Equateur.

Bikoro-Bomongo-Makanza, le triangle de la nouvelle réserve naturelle dans la province d'Equateur.

La population de Makanza en Equateur, estimée à quatre vingt mille, utilise l’eau du fleuve pour le ménage et pour la boisson. 40% des parcelles seulement possède des latrines, a indiqué vendredi 27 mai, le président de l’Ong Réseau communautaire pour la protection des enfants (Recope), John Boweya.

Selon lui, des six sources aménagées par l’Ong « Vie Sacrée » à Makanza, il n’en reste que deux. Les quatre autres ont tari, à cause de la saison sèche, ajoute-il.

Dans toutes les écoles du territoire de Makanza, hommes, femmes et enfants se soulagent pour la plupart dans la brousse ou au fleuve, faute des latrines.

Le Recope redoute la recrudescence des maladies d’origine hydrique et des mains salles dans les jours à venir dans cette cité.

A cet effet, cette Ong sensibilise la population à purifier l’eau et à construire des latrines.

Le Recope invite des structures qui œuvrent dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement à venir en aide à la population de Makanza.