Muzito s’investit dans la recherche de solution aux problèmes des professeurs

Le premier ministre Adolphe MuzitoLe premier ministre Adolphe Muzito

Le premier ministre Adolphe Muzito

Désormais, les professeurs d’université auront un statut particulier. C’est l’un des points traités lors de la rencontre samedi 18 juin entre  le Premier ministre et les recteurs, directeurs généraux et chefs d’établissements d’enseignement supérieur et universitaire à Kinshasa.

Il s’est agi, au cours de cette séance de travail, de créer un espace de réflexion entre le gouvernement et la crème intellectuelle congolaise afin de tenter de trouver des solutions aux problèmes qui se posent au secteur de l’enseignement supérieur et universitaire en RDC. Quatre points essentiels ont été débattus à savoir le statut des professeurs, leurs effectifs, la question de leur rémunération et enfin la situation des infrastructures des institutions supérieures et universitaires.

Les professeurs d’université auront un statut particulier. Statut que le gouvernement accorde après un diagnostic fait par la primature et exposé aux professeurs présents à la réunion.

Ce statut permettra non seulement l’amélioration de leurs conditions de vie mais dotera les universités et instituts supérieurs d’une double subvention, pour la rémunération et le fonctionnement.

Cependant, un déficit  criant des effectifs de professeurs  est observé. En 2011, la RDC ne compte que mille huit cents professeurs pour un effectif total de six cent mille étudiant, soit un professeur pour  trois cent cinquante étudiants.

Les normes internationales exigent un professeur pour cinquante étudiants. Ce déficit pourrait être comblé si les anciens professeurs accordaient plus de chance aux nouveaux. L’un d’eux s’exprime :

«Nos aînés nous ont encadrés, nous avons besoin d’eux. Nous voulons renvoyer l’ascenseur. Nous avons été encadrés, qu’on nous donne aussi la possibilité d’encadrer  nos jeunes qui arrivent.»

Concernant la rémunération, les échanges ont tourné autour d’une conjugaison d’efforts de la part du gouvernement pour améliorer le salaire actuel des professeurs.

Enfin, les deux parties sont tombées d’accord sur les infrastructures. Elles ont reconnu que dans ce domaine,  le pays est encore loin des exigences requises.

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