On en sait un peu plus sur la maladie qui a causé une dizaine de morts à Kabinda, dans la zone de santé de Kalonda, il y a deux semaines. Il s’agit du paludisme sévère marqué d’une anémie favorisée par la malnutrition. C’est ce que révèlent les tests des prélèvements effectués sur place, samedi 17 septembre, par une équipe médicale conduite par le ministre provincial de la Santé du Kasaï-Oriental.
«Sur les cinquante cas qui ont été déclarés, on a dû faire des prélèvements. Après examens effectués sur place, nous pouvons dire avec précisions qu’il s’agit d’un paludisme sévère marqué d’une anémie et d’une gastro-entérite sur un terrain de malnutrition», a affirmé le ministre provincial de la Santé, Docteur Dieudonné Nsekela Muanza, de retour de Kabinda.
Il a confirmé l’existence d’un «phénomène morbide» dans la zone de santé de Kalonda et dans l’aire de Bakama: «Des enfants font la fièvre, suivie de diarrhée et le décès s’ensuit. C’est ce qui a entrainé le décès de onze enfants», a précisé Dr Dieudonné Nsekela.
Il a indiqué que sa délégation a apporté sur place des médicaments et des purifiants pour faire face à la maladie.
«Nous avons instruit le médecin chef de zone de voir comment il faut créer ne serait ce qu’un poste de santé pour assurer les soins aux malades et intégrer certaines activités de routines, dont la vaccination», a-t-il poursuivi.
