Certains candidats à la députation nationale ou provinciale peuvent se retrouver sur une même liste d’un parti ou regroupement politique. Mais il y a aussi ceux qui se présentent comme candidats indépendants. Quelles sont les chances d’un candidat indépendant face aux candidats des partis ou regroupements politiques sur une même circonscription électorale ? Peuvent-ils s’allier à d’autres indépendants pour se présenter sur une même liste ?
Pour le chargé de sensibilisation de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Désiré Molekela, l’indépendant à la députation nationale ou provinciale a les mêmes chances que les autres se retrouvant sur les listes des partis et regroupements politiques.
Il présente individuellement sa liste à part entière sur laquelle il reprend ses suppléants, ajoute Désiré Molekela.
Il précise:
«Il (Le candidat indépendant) ne peut dons pas s’allier avec d’autres candidats pour être sur la même liste électorale avec d’autres candidats indépendants.»
Il doit ainsi beaucoup «batailler» pour avoir un siège à l’Assemblée nationale ou provinciale, expéique Désiré Molekela.
«Ce qui n’est pas forcément le cas pour les listes d’un parti ou regroupement politique», poursuit-il.
Lors de l’enregistrement des candidatures, le candidat indépendant verse la même caution que les candidats repris sur une liste des partis et regroupements politiques», déclare Désiré Molekela.
En clair, si un parti politique présente 20 candidats, il paye la une caution unique pour tous ces candidats, alors que le candidat indépendant doit la même caution sur lui seul.
Lors du dépouillement, le nombre de voix qu’il aura lui permettra d’être élu ou pas. Alors que pour les partis politiques, on calcule l’ensemble de voix qu’ils ont obtenus et on divise par le quotient électoral pour avoir le nombre de sièges.
«La loi ne prévoit aucune mesure clémente pour le candidat indépendant», insiste Désiré Molekela.