Bonne gouvernance : la RDC classée 50e sur 53 pays africains sur l’indice Ibrahim

L'indice Ibrahim créé en 2007 se propose d'évaluer la bonne gouvernance des pays africainsL’indice Ibrahim créé en 2007 se propose d’évaluer la bonne gouvernance des pays africains

L'indice Ibrahim créé en 2007 se propose d'évaluer la bonne gouvernance des pays africains

D’après les critères choisis par  la Fondation «MO Ibrahim» pour évaluer le niveau de bonne gouvernance des pays africains, la République démocratique du Congo arrive en 50e position sur les  53 pays évalués. Le Tchad et la Somalie viennent juste après.

Ce classement 2011, publié lundi 10 octobre se fonde sur 86 indicateurs qui estiment la prestation de biens et de services publics. Il octroie une note de 32 sur 100 à la RDC. Unchiffre en dessous de la moyenne régionale de l’Afrique centrale, qui est de 39.

En tête du classement, mis en place en 2007 par la fondation du milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim :

  1. l ’Ile Maurice (82 points)
  2. le Cap vert (79)
  3. le Botswana (76)

L’indice est  établi sur la base de la performance des pays dans quatre grandes catégories de gouvernance :

  • la sécurité et la souveraineté du droit (souveraineté du droit, sécurité individuelle et nationale)
  • la «participation» et les droits de l’Homme (droits des citoyens, parité homme-femme)
  • le développement économique durable (gestion publique, environnement des entreprises, infrastructures, secteur agricole)
  • le développement humain (protection sociale, enseignement, santé)

La RDC occupe la dernière place en termes d’infrastructures (évaluées dans la catégorie «développement économique durable»).

Le rapport indique que le Libéria et la Sierra Leone sont les pays qui ont le plus progressé ces cinq dernières annees. Madagascar au contraire, a été fortement déclassée.

Selon Mo Ibrahim, les conclusions de l’indice reflètent les exigences des jeunes en ce qui concerne la gestion de leur pays. «La réussite en matière de gestion économique et de développement humain ne pourra perdurer si le déficit démocratique persiste», conclut-il.