Bukavu: Vital Kamerhe promet « la restauration de l’Etat »

Vital Kamerhe lors de son arrivée à l'aéroport de Kindu, le 17/11/2011. Radio OkapiVital Kamerhe lors de son arrivée à l’aéroport de Kindu, le 17/11/2011. Radio Okapi

Vital Kamerhe lors de son arrivée à l'aéroport de Kindu, le 17/11/2011. Radio Okapi

Le candidat de l’Union pour la nation congolaise (UNC) à la présidentielle 2011, Vital Kamerhe, a tenu un meeting de plus d’une heure, lundi 21 novembre, devant ses nombreux sympathisants à place de l’indépendance de Bukavu au Sud-Kivu. Il a défini son  programme d’action axé notamment sur « la restauration de l’Etat ». Le candidat Kamerhe veut faire de la RDC une puissance régionale.

Pour restaurer l’autorité de l’Etat, le candidat n°5 à la présidentielle, Vital Kamerhe a déclaré dans son discours de campagne:

«Si une administration est en ruine, c’est que l’Etat est par terre. Aujourd’hui les gouverneurs de province, les bourgmestres, les administrateurs de territoire, leur rôle se résume à faire  payer des taxes sur n’importe quoi : il y  a des taxes sur le pondu [feuilles de manioc], sur le charbon de bois, la friperie, le jus ou sur tout ce que vous pouvez imaginer. Peut-on encore retrouver là les signes d’un Etat viable ? Nous avons un grand pays, mais  des dirigeants sans vision de grandeur pour le Congo

Il a insisté sur les potentialités dont regorge la RDC, avant de prendre l’engagement de payer les salaires des militaires et des policiers.

Pour lui, le seul  moyen pour lutter contre l’insécurité, c’est de faire rentrer les militaires et policiers dans leurs casernes.

 «Aujourd’hui le fonctionnaire vit comme un enfant  de la rue, clochardisé ne sachant avec quoi nourrir sa famille et éduquer ses enfants», a par ailleurs déploré le président de l’UNC.

Vital Kamerhe a aussi expliqué à ses partisans les causes de sa séparation d’avec le candidat Joseph  Kabila,  pour qui il avait battu campagne en 2006.

Il a cité notamment les divergences survenues lorsqu’il s’agissait, en janvier 2009, de décider du déploiement ou non de l’armée rwandaise pour traquer les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans l’Est de la RDC.

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