Le chef Maï-Maï Cheka visé par le Conseil de sécurité de l’ONU

Les missions permanentes du Conseil de sécurité des Nations-Unies encouragent le gouvernement congolais à arrêter le chef Maï-Maï Ntambo Ntaberi Sheka. Ces missions réclament que ce milicien du territoire de Walikale et candidat à la députation nationale, au Nord-Kivu, soit inscrit sur la liste des personnes visées par une interdiction de voyager dans le monde, ainsi que le gel de ses avoirs…

Cette demande de sanction faite lundi 28 novembre 2011 auprès du Conseil de sécurité représenté par la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis vise avoir un impact spectaculaire sur le processus de désarmement des groupes armés en RDC.

Candidat à la députation nationale à la circonscription de Walikale, Ntabo Ntaberi Sheka est accusé d’avoir mené des campagnes de terreur contre des villages.

Sa milice est accusée d’entraver le processus de désarmement, de démobilisation ou de réintégration de combattants et d’extorquer des fonds aux populations dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu.

Les missions permanentes du Conseil de sécurité de l’ONU lancent une mise en garde contre les responsables de recrutements d’enfants et de graves violations de droits de l’homme.

Le chef-rebelle Cheka s’était présenté, fin novembre, aux FARDC à Kibua situé à une trentaine de kilomètre de Walikale-centre accompagné de 70 de ses hommes armés.

Selon certaines sources, Cheka et ses hommes, sans être inquiétés, étaient venus chercher protection auprès des FARDC.

Il serait recherché par les FDLR qui l’accusent de complicité dans la mort du Colonel FDLR Sadiki, tué le week-end dernier à Mapembe, lors d’une opération des FARDC.

La population de Walikale estimait que ce chef-rebelle y était venu simplement pour faire soigner un de ses combattants, blessé au cours des récents combats avec les FDLR à Misau.

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