 Etienne Tshisekedi, candidat de l’UDPS à la présidentielle de 2011 en RDC, au dessus d’une jeep décapotable le 26/11/2011 devant l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. Radio okapi/ Ph. John Bompengo
 Etienne Tshisekedi, candidat de l’UDPS à la présidentielle de 2011 en RDC, au dessus d’une jeep décapotable le 26/11/2011 devant l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. Radio okapi/ Ph. John Bompengo |
L’opposant Etienne Tshisekedi a contesté, vendredi 9 décembre, les résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre en RDC proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) le créditant de 32,33% des suffrages derrière Joseph Kabila (48,95%), le vainqueur de ce scrutin à un seul tour.
Dans une déclaration faite à Radio Okapi après la publication de ces résultats, Etienne Tshisekedi a considéré que « les déclarations du président de la Ceni comme une véritable provocation au peuple congolais».
Le leader de l’UDPS a invité ces militants « à rester calme et serein jusqu’au moment où il donnera un mot d’ordre d’agir dans l’intérêt de notre pays ».
« J’en appelle à la communauté internationale qui n’a cessé de m’exhorter pour que le processus électoral en cours soit un processus apaisé pour éviter au Congo qui a trop versé le sang de ses fils et de ses filles d’entamer l’étape d’état démocratique, d’état de droit pour lequel le peuple a combattu depuis 30 ans », a-t-il dit.
«La victoire de la démocratie»
«Le peuple a pour la première fois, depuis 1960, organisé ses premières élections. C’est cela la véritable souveraineté C’est la victoire de la démocratie», a déclaré pour sa part, vendredi 9 décembre, le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku à l’issue de la publication des résultats provisoires de la présidentielle de lundi 28 novembre en RDC.
Selon Aubin Minaku, les élections se sont déroulées de façon « crédible et transparente ».
«C’est une réaction de joie pour la victoire éclatante du candidat numéro 3, Joseph Kabila, à tous égards et une victoire du peuple qui a cru aux élections du 28 novembre », a ajouté Aubin Minaku.
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