 Infirmières de l’hôpital général de Kinshasa, janvier 2011.
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Une dizaine de blessés, victimes des affrontements survenus entre militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) après publication des résultats provisoires de la présidentielle, vendredi 9 décembre, à Kamina, ne reçoivent pas de soins appropriés, affirme la société civile de ce district, dans la province du Katanga. Le vice-président de la structure locale s’indigne de voir ces victimes, internées à l’hôpital général de référence de Kamina, abandonnés à leur triste sort, faute de moyens.
«Nous demandons aux autorités provinciales et nationales de venir ces victimes en aide. Ils sont abandonnés à leur triste sort. Ils ne bénéficient pas d’assistance, ni de nourriture et encore moins de médicaments. Il n’y a rien», a déploré Maurice Ngoy Kabulo.
Joint au téléphone, le vice-président de la société civile de Kamina demande que les autorités nationales et provinciales d’assister ces victimes.
Interpellé, le district de Kamina a refusé d’apporter assistance aux blessés. Le gouvernement provincial du Katanga tarde lui aussi à intervenir.
« On a recouru à Lubumbashi. Le ministre provincial est venu et il avait promis, il y a deux semaines, d’envoyer une enveloppe», a conclu Ngoy Kabulo.
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