Vital Kamerhe se dit favorable au dialogue pour « renforcer la légitimité des institutions »

Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John BompengoVital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

« En républicain convaincu, nous estimons que l’opposition et la majorité sont des partenaires pour la construction d’un Congo fort, prospère et stable. Les partis politiques qui ont demandé le dialogue ont dit sur quoi ce dialogue devra porter : c’est pour qu’on renforce la légitimité de nos institutions, pour retrouver la cohésion nationale et que le pays soit gouverné et que le processus continue », a déclaré l’opposant Vital Kamerhe, mercredi 28 mars, au cours d’une conférence de presse qu’il a animé avec les responsables du Mouvement de libération du Congo (MLC) et du parti travailliste, deux autres partis de l’opposition.

Vital Kamerhe a noté que les consultations des partis de l’opposition avec l’informateur Charles Mwando Nsimba ne s’inscrit pas dans la logique du partage du pouvoir.

« Ce ne sont pas les partis politiques qui sont allés demander le partage du pouvoir. C’est une démarche républicaine », a-t-il indiqué.

Concernant le rapport de l’informateur Charles Mwando Nsimba désigné par le président Kabila pour identifier la coalition majoritaire à l’Assemblée, Vital Kamerhe a estimé que l’informateur et l’opposition sont tous tombés d’accord sur la nécessité d’un dialogue.

Quelques heures plus tôt, Charles Mwando Nsimba avait dit à la presse que certains partis de l’opposition qu’il avait consultés étaient favorables à « un dialogue au sein de la classe politique pour mettre en place de nouvelles institutions ».

Une deuxième tendance était favorable à un compromis entre l’opposition et la majorité pour élaborer le programme du futur gouvernement. La dernière tendance avait proposé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dirigé par un Premier ministre issu de l’opposition.

Ces consultations avaient été ouvertes aux indépendants et aux forces politiques non représentées au Parlement.

« On a élargi à des personnes qu’on a estimé pouvoir apporter une contribution parce que l’ouverture prônée ne concerne pas que les élus», avait expliqué Mwando Nsimba. Ce dernier a remis son rapport au président Kabila qui décidera en dernier ressort du choix du formateur du gouvernement.

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