L’ONG la Communauté pour la promotion des humains (CPH) dénonce le mauvais traitement dont sont victimes certains détenus dans les cachots du Bas-Congo dont certains en ont payé de leur vie.
Elle a exprimé son indignation dans une correspondance adressée, jeudi 7 juin, au Bureau des droits de l’Homme de la Monusco.
Pour étayer son argumentaire, le coordonnateur de la CPH Samuel Bazonga, cite notamment les cas d’un homme de trente ans qui a trouvé la mort après avoir été torturé, selon lui, par les policiers du commissariat de Moanda à 200 km à l’Ouest de Matadi dans le Bas-congo.
Il a indiqué que la victime a été retenue pendant un mois et une semaine sans jugement pour une affaire de viol.
Une autre ONG de Moanda dont le nom n’a pas été révélé a affirmé que la mort de ce détenu a été provoquée d’une part par les tortures subies lors de son arrestation et d’autre part, par le refus du parquet secondaire de lui accorder la liberté provisoire pour se faire soigner d’autre part.
Contacté, le commandant du commissariat de Moanda dit ne pas être au courant de cette information.
Un autre cas révélé par ces ONGDH est celui d’un homme d’une trentaine révolue mort des suites de ses blessures non soignées dans un cachot à Songololo (Bas-Congo).
Au regard de cette situation, ces ONGDH invitent les autorités politico-administrative et militaires de la province du Bas-Congo à faire cesser ce genre de comportement proscrit par la loi congolaise et les instruments juridiques internationaux dont la RDC est signataire.
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