Nord-Kivu : la société civile demande aux FARDC de mettre fin à l'activisme des groupes armés coalisés

Vice-premier ministre de la défense et des anciens combattants, Alexandre Luba Ntambo ( en costume-cravate) pose avec des officiers généraux et supérieurs de Fardc le25/03/2012 au centre supérieur militaire à Kinshasa à l’occasion du deuxième séminaire sur la réforme de l’armée. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Depuis plus de deux mois, des alliances se tissent entre différents groupes armés au Nord-Kivu et principalement dans le territoire de Lubero. Selon plusieurs sources, ces groupes armés connus sous les appellations de l’Union des patriotes congolais pour la paix, du Mouvement du 23 mars (M23), des Maï-Maï Kava wa Seli, de Tshandenga, Mwamba Latchi, ainsi que des Maï-Maï Mandefu qui ont chacun plusieurs revendications dont le dénominateur commun est de combattre les forces gouvernementales en vue d’obtenir des négociations.

Ces groupes coalisés ne recrutent pas loin. Ils tirent des combattants dans les rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). A titre d’exemple, plusieurs officiers ex-CNDP et leurs gardes personnelles ont déserté les rangs de l’armée à Beni, Lubero ainsi qu’à Butembo depuis le mardi 19 juin.

Ils ont tous rejoint pour la plupart le général La Fontaine et le colonel Kahasha, tous deux, responsables de l’Union des patriotes congolais pour la paix, basés à Mbwanviywa.

Pour la société civile du Nord-Kivu, il est temps que les FARDC s’engagent à éradiquer ces groupes armés pour les empêcher de s’organiser, déclare Omar Kavota, vice-président de cette organisation.

De son côté, les responsables militaires à Lubero annoncent que, plusieurs bataillons FARDC vont se lancer dans les heures qui suivent, dans la traque de ces combattants coalisés.

Lire aussi sur radiookapi.net: