Kinshasa : les experts maritimes s’engagent à lutter contre la criminalité sur les cours d’eau

Les capitales les plus rapprochées du monde, séparées par le fleuve Congo: Brazzaville à gauche, Kinshasa à droite. 2010

Les experts maritimes membres de l’Organisation Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont mis sur pied un groupe de travail pour lutter contre la criminalité sur les voies navigables fluviales. La décision a été prise samedi 1er septembre à l’issue de la clôture de la première session extraordinaire du bureau des ministres de cette structure régionale.

Ce groupe de travail est chargé de collecter et harmoniser les contributions des tous les Etats membres de l’OMAOC concernant la stratégie maritime africaine intégrée sur la lutte contre la criminalité sur les cours d’eau.

A l’ouverture jeudi 30 août des travaux des experts maritimes à Kinshasa, les participants devraient débattre sur la piraterie qui prend de l’ampleur dans le golfe de Guinée et le projet de réseau de garde-côte, signé en avril 2011 à Dakar (Sénégal) par quinze Etats membres côtiers sur les vingt que compte l’organisation.

Concernant la piraterie sur les cours d’eaux, le président en exercice de l’OMAOC, le ministre congolais des Transports et voies de communication, Justin Kalumba, a appelé tous les Etats membres à conjuguer leurs efforts pour mettre fin à ce phénomène.

« La navigation sur la mer présente aujourd’hui de nombreuses inquiétudes avec  la criminalité qui s’y développe. Aucun Etat ne saurait prétendre résoudre à lui seul cette question. Une mutualisation des moyens et des énergies s’imposent », a affirmé Justin Kalumba.

Au sujet du réseau de garde-côte, les membres de l’OMAOC sont instruits d’engager les reformes institutionnelles en vue d’y inclure l’ensemble d’entités nationales des Etats membres, a indiqué Justin Kalumba.

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