XIVe Sommet de la Francophonie : Kinshasa est prêt à accueillir les Etats membres

Logo du XIVe Sommet de la Francophonie, Kinshasa/RDC 2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA

Le commissaire général adjoint du sommet de la Francophonie, Ntole Kazadi, se dit prêt à accueillir tous les Etats membres de la l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) au XIVe sommet de Kinshasa prévu du 12 au 14 octobre. Il a assuré samedi 1er septembre, à l’occasion du lancement officiel de la campagne de communication que le problème de l’hébergement, la sécurité ainsi que le parc automobile est déjà réglé, ajoutant que « le reste le sera au moment opportun ».

Concernant la participation des Etats membres de l’OIF estimés à plus de soixante-dix, Ntole Kazadi précise que plus de la moitié ont déjà confirmé leur participation.

Mais il dit ne pas être en mesure de confirmer le nombre des présidents des Etats membres de l’OIF qui devront prendre part au sommet.

« Je ne pourrais pas répondre à cette question mais beaucoup ont déjà confirmé leurs présences soit par écrit soit verbalement », a affirmé Ntole Kazadi.

Le président français François Hollande, lui, a déjà confirmé sa participation depuis lundi 27 août. Il a promis de rencontrer, pendant son séjour à Kinshasa l’opposition politique, les militants associatifs et la société civile.

Parlant du programme définitif du sommet, le commissaire général Ntole Kazadi a indiqué qu’il ne sera disponible qu’à l’issue de la réunion qui se tiendra à Paris (France) mercredi 12 septembre.

Les trois jours du sommet seront précédés de deux réunions à savoir celles du conseil permanent de l’OIF prévue à Kinshasa le 10 octobre et la conférence ministérielle des chefs d’Etats le qui se tiendra le 11 octobre.

Des partis de l’opposition ont demandé la délocalisation de ce sommet en déposant une pétition mercredi 25 juillet à l’ambassade de France à Kinshasa. Ils ont justifié leur action par le non respect des droits de l’homme, le manque de transparence dans les dernières élections générales et la crise dans l’Est du pays.

En visite à Kinshasa, la ministre française à la Francophonie, Yamina Benguigui a déclaré le contraire, affirmant que la majorité d’opposants ne réclament pas la délocalisation de ce sommet.

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