Nord-Kivu : la société civile accuse les groupes armés de causer l’insécurité à Lubero

Milicien FDLR. Photo AFPm

Des groupes armés sont à la base de l’insécurité dans plusieurs localités du territoire de Lubero au Nord-Kivu. Dans une lettre adressée au gouvernement provincial, mardi 18 septembre, la société civile dénonce cette situation qu’ils imputent aux miliciens Maï-Maï du colonel déserteur Hilaire Kakule Kombi, au groupe La Fontaine et aux Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

La société civile note que les localités de Lunyasenge, Kamandi, Mbuavinywa, Kasiki, Busekera, Muhanga ,Bunyatenge ont fait l’objet ces deux dernières semaines, d’attaques répétées de la part des « forces négatives ».

La même source rappelle que des accrochages avaient eu lieu dimanche 16 septembre entre les militaires du 103ème régiment FARDC et les miliciens de Kombi Hilaire, dans la localité de Losse, à une soixantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Butembo. Ces combats ont duré plus de six heures faisant trois morts et plusieurs blessés dans les rangs des assaillants.

L’insécurité à Lubero fait aussi des victimes dans les aires protégées, indique la société civile.

Elle cite entre autre le massacre de deux gorilles par les combattants d’Hilaire Kakule. Ces espèces protégées ont été tuées ces quatre derniers mois dans le mont Kyavirimu à la limite des territoires de Lubero et Beni.

La société civile demande au gouvernement provincial de renforcer la présence des FARDC dans le Lubero pour protéger les populations et leurs biens.

Le ministre provincial de l’intérieur, Dr Valérien Mbalutwirandi, dit ne pas être en possession de la lettre de la société civile. Néanmoins il souligne que la province est prête à faire un plaidoyer auprès du gouvernement central, en ce qui concerne le renforcement des troupes dans cette partie du pays.

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