Des villageois se réfugient dans la forêt à la frontière entre les deux Kasaï

Carnet à mains, un préposé du HCR entrain d’enregistrer une famille de pygmées dans un centre des déplacés de Dongo(RDC) à Betou(RCA) le 18/11/2009. Ph. Don John Bompengo

Tshinkelesha, chef du village Lulunga de Dimbelenge (Kasaï-Occidental), tente depuis quatre jours d’occuper de force le village de Kamatompa (Kasaï-Oriental). Des sources administratives affirment que cette situation est à la base d’une tension sociale à la frontière entre le territoire de Lupatapata (Kasai-Oriental) et celui de Dimbelenge (Kasaï-Occidental) où la population s’est refugiée en forêt.

Des sources sur place à Lupatapata indiquent que le chef Tshinkelesha est arrivé, accompagné d’une partie de sa population, escorté par une dizaine de militaires, pour prendre possession de la localité de Kamatompa.

Il s’agit d’une localité appartenant au territoire de Lupatapata au Kasaï-Oriental.

Ce chef du village affirme qu’il veut installer une partie de sa population à Kamatompa parce que, selon lui, cette localité fait partie de son groupement.

Mais l’administrateur du territoire assistant de Lupatapata confirme cette invasion. Il soutient qu’il s’agit des manœuvres tendant à favoriser l’occupation irrégulière de cette contrée où des gisements du diamant auraient été récemment découverts.

Il craint pour la santé des habitants réfugiés en forêt parce qu’il pleut abondamment ces derniers jours au Kasaï-Oriental.

Un commandant de police de la région a été dépêché su place pour s’enquérir de la situation.

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