Uvira: le général Pacifique Masunzu appelle les groupes armés à intégrer les FARDC

(Assis à l’avant-plan de gauche à droite) le commandant Kaisse, le lieutenant Faza et Mukundu Kundu, commandant des opérations des Maï-Maï du Congrès des peuples du Katanga (CPK), actifs entre Mitwaba et Pweto au Katanga. (Ph. C. Djuma)

Le commandant de la 10è région militaire dans la province du Sud-Kivu, général Pacifique Masunzu a appelé, samedi 9 février, les groupes armés actifs dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira à se regrouper à Makobola, Kashatu et Lubanga afin d’intégrer l’armée régulière. Il a lancé cet appel aux représentants de ces groupes armés à Uvira.

Le général Pacifique Masunzu a poursuit sa campagne de sensibilisation à Mboko et à Baraka en direction des groupes armés actifs dans le territoire de Fizi.

Des sources militaires de la région affirment que 400 miliciens dont 253 du groupe Mayele, 98 du groupe Kashoroko, 23 du groupe Bwasakala et 31 du groupe Muhasha sont déjà rassemblés respectivement à Lusambo, à Kigongo, à Mboko et à Nyindo en vue de leur intégration dans l’armée régulière.

Le 14 janvier dernier, les miliciens de la Force populaire pour la libération du Congo (FPLC) présents à Fizi avaient exprimé leur volonté d’intégrer les Forces armées de la RDC (FARDC).

Leur porte-parole, Obedi Ruzigira, avait indiqué que son mouvement était prêt à contribuer à la défense de l’intégrité de la RDC menacée, selon lui, par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).

«Rester en brousse, ne nous permet pas de défendre l’intérêt de la nation. Nous demandons aux autorités tant militaires que politiques de dialoguer avec nous pour permettre notre intégration afin que nous participions aussi à la défense de l’intégrité de notre pays», avait-il déclaré.

En octobre 2011, les FARDC avaient appelé toutes les milices nationales et étrangères, encore actives dans le Nord et le Sud-Kivu, à déposer sans condition leurs armes. Le porte-parole militaire de l’opération militaire «Amani leo» (en français : la paix aujourd’hui) avait lancé cet appel à Goma, dans la province du Nord-Kivu.

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