RDC : Il n’y a pas de virus d’Ebola en Province Orientale, assure le ministère de la Santé

Des employés de l’OMS s’apprêtant à entrer dans l’hôpital de Kagadi dans le district de Kibale où une épidémie d’Ebola a éclaté récemment. Photo AFP

« Il n’y a pas de fièvre hémorragique à virus d’Ebola dans la zone de santé de Mongo en Province Orientale », a affirmé le directeur de la lutte contre cette maladie au sein du ministère de la Santé, Dr Kebela. Mercredi 29 mai, le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), avait annoncé la découverte de six cas suspects du virus d’Ebola dans la zone de santé de Mongo dans cette province.

« Nous avons reçu des échantillons venus de Mongo, nous les avons remis à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), nous les avons testés et tous les résultats sont négatifs. Donc nous pouvons dire qu’il n’y a pas de fièvre hémorragique d’Ebola à Mongo dans la Province Orientale », a assuré Dr Kebela.

Il a déclaré que les examens se poursuivent pour savoir de quoi il s’agit exactement.

« Nous faisons maintenant l’examen des échantillons pour voir si ce n’est pas la fièvre jaune ou l’hépatite. Dans ce coin là, il y a beaucoup de circulation des germes de la fièvre jaune, et on essaye de voir s’il ne s’agit pas d’autres maladies. Je crois que lundi ou mardi nous aurons un résultat pour savoir de quoi il s’agissait », a poursuivi le Dr. Kebela.

Vous pouvez réécouter la déclaration du Dr Kebele

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Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations tenue mercredi 29 mail, Ocha avait fait état de six cas suspects du virus d’Ebola dans cette zone de santé en Province Orientale.

Déclarée au mois d’août 2012 dans le district du Haut Uele, la fin de cette maladie avait été constatée au mois de novembre de la même année. Pendant cette période, 62 cas ont été enregistrés dont 34 décès.

Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les secrétions corporelles (sueur, urine ou selles), par voie sexuelle et manipulation sans précaution de cadavres contaminés. A ce jour, il n’existe aucun traitement, ni de vaccin contre le virus Ebola.

Il se manifeste pat de fortes hémorragies. Dans 50 à 90% des cas, ces fièvres sont mortelles.

Après une période d’incubation de dix jours, le principal symptôme est une brusque montée de température, accompagnée de douleurs musculaires, de vomissements et de diarrhées. Si l’assistance médicale n’est pas assez rapide, le malade succombe en quelques jours.

Le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 après la survenue d’épidémies importantes au Soudan et dans le nord de la République démocratique du Congo.

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