La Belgique a le «devoir moral de s’occuper de la crise dans l’Est de la RDC »

Des déplacés fuyant des affrontements dans l’Est de la RDC (Juillet 2012)

En visite à Goma (Nord-Kivu), le ministre belge des Entreprises publiques et Coopération au développement, chargé des Grandes villes, Jean-Pascal Labille a déclaré que son pays pesait de tout son poids pour que s’améliore la situation dans l’Est de la RDC. Cette partie du pays est en proie depuis près de deux décennies à de multiples groupes armés responsables de nombreuses exactions contre des populations civiles.

Jean-Pascal Labille a indiqué que son pays a « un devoir moral, une obligation morale de s’occuper de cette crise et de peser de tout son poids pour qu’on trouve une solution ».

 « Je peux comprendre que vous pensez que la Belgique ne fait rien, mais la Belgique fait tout ce qu’elle peut au jour d’aujourd’hui. Et si elle peut encore faire plus, elle le fera », a ajouté le ministre belge qui dit comprendre les attentes des Congolais vis-à-vis de son pays.

« Les attentes que j’ai entendues de la part de la RDC c’est : ” Nous avons besoins de vous, nous comptons sur vous”. Et je vais évidement faire rapport à mon Premier ministre et s’il y a encore des choses à améliorer, nous le ferons », a-t-il déclaré.

Avant d’arriver à Goma, le ministre belge avait promis à Bukavu qu’il demanderait « qu’on maintienne la situation de Grands lacs et singulièrement de l’Est de la RDC à l’agenda international».

Par ailleurs, Jean-Pascal Labille s’est dit optimiste sur l’avenir de l’Est de la RDC. «Même si parfois la situation est un peu plus compliquée, a-t-il estimé, il y a une fenêtre d’opportunités

Le conseil de sécurité des Nations unies a voté en mars dernier la résolution 2098, créant la brigade d’intervention de la Monusco, chargée de neutraliser les groupes armés dans l’Est de la RDC dont le M23.

Disposant d’un mandat offensif, cette force sera composée de trois mille soixante-neuf militaires venus d’Afrique du Sud, de Tanzanie et de Malawi. Environ deux tiers de son effectif est déjà sur place au Nord-Kivu.

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