RDC: le ministère de la santé conseille l’exercice physique pour repousser les AVC

Démonstration de l’équipe nationale dame de la RDC de Taekwondo, lors d’une journée consacrée à la femme sportive congolaise. Radio Okapi/ Ph. Nana Mbala

Le Programme national de réadaptation organise ce samedi 14 septembre à Kinshasa des activités sportives pour sensibiliser le public sur la nécessité de faire reculer les Accidents vasculaires cérébraux (AVC) en RDC et pour avoir une population en bonne santé. Selon ce service spécialisé du ministère de la santé, les AVC arrivent en deuxime position des préoccupations actuelles en santé publique en RDC, derrière les malformations congénitales. 

Parmi les activités sportives prévues figure une marche, qui devrait partir du ministère de la Santé, sur le Boulevard du 30 juin à la Gombe, jusqu’au Stade des martyrs dans la commune de Lingwala. D’autres disciplines, tels que le Volleyball et le basketball, devraient concerner des personnes vivant avec handicap.

Les AVC «font des ravages» ces jours-ci en RDC, selon le Programme national de réadaptation, parce que les Congolais de manière générale adoptent de plus en plus des modes de vie favorisant cette pathologie. Il s’agit notamment de l’absence d’exercices physiques au quotidien, de la consommation de surgelés et de la négligence à faire régulièrement un bilan de santé.

Le directeur de ce Programme, Masuga Musafiri, rappelle de bonnes pratiques pour faire reculer les AVC:

«Nous recommandons aux gens premièrement de connaître leur état, parce qu’en connaissant leur état, il y a possibilité [pour le Programme national de réadaptation] de bien conseiller. La seconde chose, c’est l’exercice physique. 40 minutes de marches par jour peuvent vous permettre d’être à l’aise

L’exercice physique en lui-même régule tout ce qui peut amener quelqu’un dans un facteur de risque, selon la même source.

«Quand vous pratiquez l’exercice physique, il y a des bénéfices que vous gagnez sur la plan corporel. Mais il y a aussi tout ce qu’il y a comme toxine dans le corps qui est dégagé», affirme Masuga Musafiri.

Dans le cas où les résultats des examens montrent des signes alarmants, poursuit-il, le candidat devrait aller consulter un médecin pour recevoir des médicaments et conseils complémentaires.

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