Nord-Kivu: le gouvernement provincial appelle les Maï-Maï Kifuafua et Raïa Motomboki à désarmer

Un milicien dans l’Est de la RDC.

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu et la Monusco dissuadent les Maï-Maï Kifuafua et  Raïa Mutomboki de déposer les armes et d’arrêter les hostilités. Le vice-gouverneur du Nord-Kivu et le chef de la Monusco à Goma ont discuté, samedi 21 septembre, avec les délégués de ces milices, à Itebero, à 36 km au sud du chef lieu du territoire de Walikale (Nord-Kivu).

Le vice-gouverneur Feller Lutahichirwa a expliqué à ces miliciens qu’il n’y aurait plus d’intégration des groupes armés au sein des Forces armées de la RDC (FARDC) comme par le passé.

«Le recrutement est ouvert à tous les Congolais. Mais, ca sera un recrutement individuel. Il n’y aura pas de recrutements des groupes armés. Les gens devrait s’abstenir d’aller dans quelconque groupe armé, parce que ça ne sera plus la voie par la quelle on pourra accéder massivement à l’armée où à la police ou à une quelconque autre poste. La paix, c’est une recette qui ne va pas être marchandée par quiconque’’, s’est exprimé le vice-gouverneur du Nord-Kivu devant les délégués de ces groupes armés.

C’est depuis le mois d’août dernier que les Maï-Maï Kifuafua et les Raïa Mutomboki avaient exprimé leur volonté de déposer les armes et de privilégier la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette partie du Nord-Kivu.

Ces groupes armés avaient pris la décision de déposer les armes, en août dernier, au terme de quatre jours des discussions avec certains notables de Walikale, où acte d’engagement avait signé entre les deux parties.

Cependant, les Maï-Maï Kifuafua et les Raïa Mutomboki continuent de réitérer leur souhait d’intégrer les FARDC et de bénéficier d’une reconnaissance de leurs grades actuelles.

Vendredi 20 septembre dernier, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en RDC, général Abdallah Wafy, a indiqué que la Monusco était prête à accompagner les groupes armés qui accepteraient de déposer les armes «pour s’inscrire dans une logique de paix, de réconciliation nationale et pour résoudre tous les différends par la voix pacifique».

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