Les pays francophones appellent au renforcement du partenariat entre l’ONU et l’OIF

En avant plan, de gauche à droite: Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères et le président de la RDC Joseph Kabila au mini-sommet sur l’application de l’accord d’Addis-Abeba au siège de l’ONU à New-York (Lundi 23 septembre 2013).

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s’engagent à consolider la paix dans leur espace linguistique. Ils ont levé cette option lors de la conférence ministérielle de la Francophonie tenue lundi 23 septembre à New-York.

Cette conférence placée sous le thème «Les crises et les efforts de consolidation de la paix et de la sécurité dans les pays de l’espace Francophone» était organisée en marge la 68è session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Les chefs de diplomatie des pays francophones ont également plaidé pour le renforcement de partenariat entre les organisations partenaires de l’OIF et les Nations unies. Le  président de cette conférence, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo, a exprimé la volonté des pays francophones de se mobiliser pour paix.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a indiqué pour sa part que la consolidation de la coopération entre l’OIF et l’ONU permettra aux membres de ces deux organisations d’agir pour une paix durable. 

L’appel de Ban Ki-moon aux pays de la CIRGL

Au cours du mini-sommet de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL), organisée quelques heures avant, Ban Ki Moon, a appelé à un apaisement des tensions dans la région des Grands Lacs pour que l’accord de paix d’Addis-Abeba soit appliqué.

«Nous devons concrétiser les engagements pris à Addis-Abeba en février dernier. Je salue les efforts que vous déployez ensemble pour arrêter des objectifs et des indicateurs de progrès», a déclaré le secrétaire général des Nations unies.

Le haut responsable de l’ONU a également plaidé en faveur d’une aide accrue aux pays de la région pour faciliter leur développement.

«Je demande à nouveau à la communauté internationale d’aider les gouvernements des pays de la région à s’acquitter promptement de leurs engagements, avec la participation de la société civile. Je demande en particulier aux donateurs tels que la Banque africaine de développement, l’Union européenne, la Banque mondiale et les partenaires bilatéraux de réfléchir à des moyens d’apporter une assistance accrue», a-t-il affirmé.

Lire aussi sur radiookapi.net: