La société de téléphonie cellulaire Vodacom a annoncé, vendredi 4 octobre à Kinshasa, le lancement de son numéro vert (1150) pour dénoncer la corruption en son sein. Cette annonce a été faite au cours d’un atelier organisé par le directeur général de l’entreprise, Godfrey Motsa, pour sensibiliser les agents contre la corruption et pour la bonne gouvernance.
Le directeur coordinateur des régions de Vodacom, Elvis Mundabi a indiqué que les abonnés qui appellent le numéro vert sont renvoyés vers une société privée indépendante en Angleterre qui réceptionne leurs plaintes et les traite.
Au niveau interne, Vodacom a également appelé ses employés à utiliser le même numéro pour dénoncer les cas de corruption afin d’assurer la bonne gouvernance des affaires de l’entreprise.
«Ce numéro, géré au niveau de l’Angleterre, peut également être utilisé par les abonnés congolais de Vodacom pour le même but, mais pas de manière abusive », a expliqué le directeur coordinateur des régions de Vodacom, Elvis Mundabi.
«Si vous avez quelque chose à reprocher à un agent, vous pouvez appeler ce numéro ou venir auprès de son chef hiérarchique ou en allant au service de ressources humaines ou encore à la direction générale», a indiqué le directeur coordinateur des régions de Vodacom.
Selon des sources concordantes, la corruption est une pratique qui gangrène la société congolaise. Cette situation persiste parce que des personnes impliquées dans le pot-de-vin sont généralement impunies, dénoncent les mêmes sources.
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