RDC: le président provincial du MLC Bas-Congo Lajos Bidiu abattu à Kinshasa

Un homme passe devant le siège du MLC ce 17/03/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le président provincial du Mouvement de libération du Congo (MLC) au Bas-Congo, Lajos Bidiu Nkebi Nkebila, a été abattu, aux petites heures du matin du dimanche 24 novembre, dans sa parcelle à Kinshasa. Des sources concordantes indiquent que l’infortuné revenait d’une fête de mariage entre 0h00 et 1h00 du matin. A peine entré dans la parcelle, trois hommes cagoulés en civil ont surgi pour lui demander de l’argent, selon les mêmes sources.

Avant de se retirer du lieu suite aux bruits des jeunes du quartier qui ont été alertés par la discussion, ces bandits armés lui ont tiré trois balles, deux dans le ventre, une dans le pied.

Vous pouvez écouter le témoignage d’un membre de la famille de Lajos Bidiu.

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Acheminé à un centre hospitalier le plus proche, le président provincial du MLC au Bas-Congo a succombé à ses blessures puis qu’il avait perdu beaucoup de sang.

Lajos Bidiu est le troisième cadre du MLC assassiné en l’espace de cinq ans, après Daniel Botethi et Marius Gangale.

Par ailleurs, des sources dignes de foi affirment que le député Fidèle Babala, député et membre du bureau politique du MLC, est aux arrêts au parquet général de la République. Une arrestation qui serait en rapport avec la Cour pénale internationale (CPI), selon certaines sources.

Cité par l’AFP, le porte-parole du MLC, Germain Kambinga Katomba, a indiqué que Fidèle Babala “a été interpellé à son domicile dans la nuit par des éléments de sécurité en exécution d’un mandat d’arrêt de la CPI“.

Kambinga a également affirmé l’arrestation de l’avocat Aimé Kilolo à l’aéroport de Bruxelles (Belgique), alors qu’il revenait de voyage. Cet avocat de Jean-Pierre Bemba est également accusé d’avoir “influencé dans un sens ou dans un autre des témoins”.

De son coté, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende confirme l’arrestation de Fidèle Babala. D’après lui, le gouvernement ne fait qu’exécuter un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), “la RDC étant membre signataire du statut de Rome qui créée cette cour”.

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