RDC: les troupes de la Monusco en alerte après l’attaque des sites stratégiques à Kinshasa

Des casques bleus de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RD Congo (Monusco). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les troupes de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) sont mises en alerte, après l’attaque lundi 30 décembre de quelques sites stratégiques à Kinshasa, Lubumbashi dans le Katanga et Kindu au Maniema. C’est ce qu’a déclaré dans la soirée, le porte-parole du secrétaire général de l’Onu, Martin Liersky, depuis New-York (Etats-Unis d’Amérique).

Ce haut fonctionnaire de l’Onu a précisé qu’un employé congolais de la Monusco avait été blessé lors de l’attaque de l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa.

Un calme précaire est revenu après des attaques simultanées, lundi 30 décembre, à Kinshasa, Lubumbashi, deuxième ville du pays, et Kindu.

A Kinshasa, des assaillants non autrement identifiés ont pris en otages des journalistes de la télévision publique. Peu après, des tirs ont résonné à l’aéroport international de N’djili et à l’Etat-major général des Forces armées de la RDC. Le premier bilan officiel faisait état de 52 morts.

Des détonations ont également été entendues au même moment dans la ville de Lubumbashi au Katanga où un défenseur des droits de l’Homme a expliqué que les tirs étaient localisés aux abords de la résidence du pasteur Mukungubila Mutombo.

La même situation a été observée dans la ville de Kindu, au Maniema.

Le pasteur Joseph Mukungubila Mutombo était candidat malheureux à la présidentielle de 2006, remportée par l’actuel chef de l’Etat, Joseph Kabila. Les deux hommes sont originaires du Katanga, où séjourne actuellement le chef de l’Etat.

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