Deux cents enfants sont morts d’anémie sur les six cents cas enregistrés, en trois mois, en territoire d’Ikela, dans le district de la Tshuapa (Equateur). Selon la Caritas diocésaine de Bokungu-Ikela, les victimes présentent toutes les mêmes signes à savoir: des faiblesses accompagnées de fièvre et d’anémie. Le directeur du bureau diocésain de développement de Bokungu-Ikela, Roger Enyeka, a indiqué que l’aggravation des cas de décès est due au manque des médicaments dans les structures de santé de la place.
Il a souligné que plus de 40 enfants ont été transférés, vendredi dernier, à l’Hôpital général de référence de la zone de santé voisine de Lomela au Kasaï-Oriental pour des soins appropriés.
Ainsi, Roger Enyeka a plaidé pour un appui urgent des structures sanitaires de la zone de santé d’Ikela, en médicament, en vue de faire face à cette situation.
Le médecin inspecteur provincial de l’Equateur, Joseph Mboyo Lipoko, affirme avoir fait le déplacement d’Ikela pour chercher la solution à cette situation sanitaire qui date depuis janvier dernier.
A la journée du mardi 4 mars dernier, huit enfants de 0 à 5 ans étaient décédés des suites d’anémie due au paludisme dans l’aire de santé de Yolombo, située à plus de 1014 km à l’Est de Mbandaka (Equateur). Information livrée mercredi dernier dans la matinée par la société civile d’Ikela est confirmée par l’infirmier titulaire de Yolombo.
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