Le directeur provincial du Fond national d’entretien routier (Foner), Eddy Katumbwe, affirme que la plupart des routes nationales et voies de desserte agricole du Katanga nécessitent une réhabilitation et non un entretien. Il réagissait ainsi au constat de dégradation de plusieurs tronçons de ces routes fait par Radio Okapi. Pour lui, cette réhabilitation exige beaucoup des moyens et devrait être assurées par l’Office des routes. Quant à sa structure, elle verse mensuellement près d’un million de dollars américains pour entretenir ces routes, a assuré Eddy Katumbwe.
«Nous mobilisons les fonds à notre disposition pour entretenir ce qui a été réhabilité. Pour les routes qui ont connu des dégradations très avancées, chaque route a ses gestionnaires, notamment l’Office des routes, l’OVD, chapotée par l’exécutif provincial», a-t-il expliqué.
M. Katumbwe assure que le Foner, pour sa part, travaille à pérenniser ces routes une fois réhabilitées en les entretenant.
«Le Foner n’est là que pour l’entretien. Mais l’office des routes doit réhabiliter et même construire des routes», a-t-il insisté.
Pour cela, le Foner dispose d’une enveloppe de 60% des recettes générées par les routes de la province, selon les prescrits du législateur. Les 40% restant devant être rétrocédées à l’exécutif provincial.
Les opérateurs économiques du Katanga se plaignent que les routes de cette province ne sont pas entretenues et les pluies abondantes achèvent de les dégrader.
Cette situation gène l’acheminement des marchandises de l’intérieur de la province vers les grands centres urbains de consommation.
En réponse à ses plaintes, l’Office des routes s’est engagé à reprendre les travaux de réhabilitation après la saison de pluie.
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