Justin-Marie Bomboko, « un homme de grand cœur », selon Kengo wa Dondo

Des photos souvenir de Justin-Marie Bomboko affichées au palais du peuple le 22/04/2014 à Kinshasa, lors de ses obsèques. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le patriarche Justin-Marie Bomboko, l’un des pères de l’indépendance congolaise, a été inhumé mardi 22 avril au cimetière de la Gombe, à Kinshasa. Il a auparavant reçu de vibrants hommages de la part de personnalités politiques congolaises et étrangères, ainsi que des anonymes, au Palais du peuple où était exposée sa dépouille. Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a notamment évoqué un «homme de grand cœur, sans limites et sans calculs».

Les hommages rendus à Justin Marie Bomboko, pionnier de l’indépendance, se sont multipliés depuis l’annonce de sa mort intervenue jeudi 10 avril à Bruxelles.

Sa dépouille, arrivée à Kinshasa deux jours plus tard, était exposée au Palais du peuple depuis le lundi.

Ce mardi, des milliers de Congolais lui ont rendu un dernier hommage. Parmi eux, le chef de l’Etat Joseph Kabila accompagné de son épouse. Le couple présidentiel s’est incliné devant la dépouille après avoir déposé une gerbe de fleurs.

La première dame du Congo-Brazzaville a aussi rehaussé ce moment de sa présence, de même que les présidents des deux chambres du Parlement et autres parlementaires, les membres du gouvernement congolais ainsi que des notables de la province de l’Equateur, d’où le défunt était originaire.

«Un homme de grande écoute»

Rendant hommage à l’illustre disparu, le président de la Chambre haute du Parlement, Léon Kengo wa Dondo, a regretté la disparition d’un «homme de grand cœur, sans limites, sans calculs, au point de se dépouiller lui-même».

«Bomboko était un Nkumu [chef]. A Kinshasa on dit, «apesa, atala te» [Il donne sans compter]. Bomboko était aussi un homme de grande capacité d’écoute. Cette qualité, il l’a appliqué jusqu’en diplomatie», a-t-il témoigné.

Après l’oraison funèbre, monseigneur Edouard Kisonga a procéd aux absoutes, ces prières terminant l’office des morts dans le culte catholique romain.

Le corps du défunt a ensuite été conduit au cimetière de la Gombe à Kinshasa, sa dernière demeure.

Lire aussi sur radiookapi.net :

L’avenir : « Patriarche des Anamongo : J.M. Bomboko décédé à Bruxelles »