Katanga: 6 692 cas de paludisme enregistrés dans le district de Tanganyika

Dans la moustiquaire, un enfant victime de paludisme reçoit des soins dans un hopital à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’Inspection sanitaire Tanganyika a enregistré, en une semaine, environ 6 692 cas de paludismes dans les onze zones de santé de ce district de la province du Katanga. Le médecin inspecteur du Tanganyika, Adalbert Ngandwe, a livré ces chiffres à la presse, samedi 3 mai, à l’issue de l’atelier de formation des techniciens de laboratoires et des microscopistes de ces zones de santé, à Kalemie (Katanga).

Il a affirmé que le paludisme est la première cause de mortalité chez les enfants vulnérables et les femmes enceintes dans cette région.

«Voilà pourquoi l’ONG ASF, partenaire du ministère de la Santé, a mobilisé les formateurs en provenance de l’Ecole de santé publique de Kinshasa, de la Division provinciale du programme de lutte contre le paludisme du Katanga et de l’Institut national de recherches biomédicales (INRB), pour contribuer à la lutte contre le paludisme dans cette région tropicale», a indiqué le docteur Adalbert Ngandwe.

Pour renforcer la lutte contre le paludisme, l’Inspection sanitaire du Tanganyika a doté des microscopes aux zones de santé de Tanganyika, à l’issue d’une formation, soutenue par ONG Association de la santé familiale (ASF), sur le diagnostic du paludisme. Il s’agit d’Ankoro, de Kyambi, Kongolo, Manono, Mbulula en territoire de Kongolo, Nyemba et Nyunzu.

«Au début, tout cas de fièvre ou histoire de fièvre était directement qualifié de paludisme mais aujourd’hui on amène ces diagnostics asses précis pour pouvoir écarter les autres maladies et soigner essentiellement le paludisme si c’en est un », a indiqué Le Médecin Inspecteur du Tanganyika, Adalbert Ngandwe.

Plus de 311 800 cas de paludisme dont 360 décès avaient été enregistrés aux mois de janvier et février derniers dans la province du Katanga. Ces chiffres ont été contenus dans le bulletin d’informations du bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), citant l’Organisation mondiale de la santé. Ce document publié mercredi 19 mars indique que les zones les plus touchées par la maladie sont celles où on a enregistré un important mouvement de populations ainsi que les zones riveraines des cours d’eau.

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