La commémoration du 17e anniversaire de la prise du pouvoir à la tête de la RDC par Laurent-Désiré Kabila ce samedi 17 mai à Kinshasa a été marquée par un culte célébré en la cathédrale du centenaire par Monseigneur Marini Bodo. Ce dernier a planché sur le thème: «La révolution pardon», en présence du Premier ministre, de présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et compagnons de la révolution de « M’zee».
Dans son message, Mgr Marini a rappelé à l’assistance qu’il avait été lui-même témoin de signe de pardon qu’avait manifesté M’zee Kabila en libérant de la prison de Makala six détenus. En outre, une amnistie avait été accordée à quelques congolais de la diaspora ayant manifesté la volonté de regagner le pays après la prise de pouvoir par l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Zaïre (AFDL).
Mgr Marini a alors appelé les congolais à adopter la culture du pardon «pour bénéficier de la plénitude de notre démocratie.» Il a cependant noté la persistance d’une dose de dictature dans le pays.
«Je constate qu’il y a encore une dose de dictature qui persiste dans certains partis politiques. Et quelque part, il y a la politique de gain facile», a-t-il affirmé.
Du côté des compagnons de la révolution du 17 mai, l’accent est mis sur l’esprit nationaliste qui doit caractériser tout Congolais. L’une d’entre eux a déclaré :
«Tous nos héros et nos dirigeants se sont toujours battus pour magnifier le Congo et le remettre sur le piédestal qui lui revient de droit. Et lorsqu’on aime son pays, on s’enferme pas le tribalisme et les inégalités.»
En 2014, le gouvernement dédie cette «révolution» aux Forces armées de la RDC (FARDC).
Le 17 mai 1997, LD Kabila, alors à la tête de l’AFDL, avait renversé le régime du Maréchal Mobutu.
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