Les pays africains appelés à promouvoir leur production cinématographique

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Les pays africains sont appelés à soutenir leur production cinématographique. Le cinéaste mauritanien Abderrahamen Sissoko, a lancé cet appel dans un entretien accordé, samedi 17 mai, à Radio Okapi. «Le cinéma africain n’est pas vivant. Les Africains ne sont pas souvent présents au Festival de Cannes et il faut que des efforts soient fournis pour soutenir la production cinématographique dans le continent», a-t-il exhorté.

Il a également plaidé pour que chaque pays africain soutienne ses cinéastes respectifs et mette en place une politique culturelle, censée contribuer au développement du continent : «C’est important que les pays africains aient une politique culturelle et qu’ils comprennent que la culture fait partie du développement du pays…»

Abderrahamen Sissoko fait, cette année, l’honneur du cinéma africain à la 67è édition du Festival international du film de Cannes (France) avec son film intitulé : «Tombouctou». En lice pour la palme d’or, ce film documentaire relate la terreur observée dans l’occupation djihadiste de Tombouctou, une ville malienne.

«L’idée de tourner ce film (NDLR : Tombouctou) est venue depuis que la ville est tout d’un coup prise en otage par des gens venus d’ailleurs. Cs gens ont également pris en otage l’identité, la culture ainsi que la religion», a expliqué le cinéaste mauritanien.

Abderrahamen Sissoko a par ailleurs indiqué que son film permet à l’Afrique d’exister pendant un moment d’une façon différente “car on parle de ce continent que quand ca ne va pas”.

Né en 19961, ce cinéaste peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. Il avait obtenu, en 1994, le prix du meilleur court métrage pour son film intitulé « Octobre » au 4e Festival du cinéma africain de Milan et en 1999, lors de la 9e édition de ce même festival, il avait reçu le prix du meilleur long métrage pour son film « La Vie sur terre ».

Abderrahamen Sissoko parle de son film au micro d’Ascain Zigbia:

 

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