Nord-Kivu: 8 étudiants exclus de leurs universités à Goma

Une vue aérienne de la ville de Goma, 26/06/2009.

La Conférence provinciale des chefs d’établissement de l’enseignement supérieur et universitaire de Goma (Nord-Kivu) a exclu, samedi 17 mai, huit étudiants de leurs universités et institutions supérieures. Une dizaine d’autres étudiants sont arrêtés au parquet de grande instance de Goma. Des incriminés sont notamment poursuivis pour avoir provoqué, depuis quatre jours, des échauffourées à l’Université de Goma (Unigom) et à l’Université libre des pays des Grands lacs (ULPGL).

Des sources concordantes indiquent que ces étudiants, réunis au sein d’une structure dénommée « Interuniversitaire» se sont opposés à la tenue d’une conférence que le maire de la ville de Goma devait animée à l’Unigom.

Les mêmes sources renseignent que cette situation a, depuis une semaine, paralysé les activités académiques dans plusieurs institutions de la capitale provinciale du Nord-Kivu.

Pour le recteur de l’Unigom et président de la Conférence des autorités académique au Nord-Kivu, Jean-Paul Segihobe, cette décision vise à sanctionner tous les auteurs des actes de banditisme et de barbarie enregistrés en milieux estudiantin.

Il a profité de l’occasion pour rappeler à toute l’opinion le caractère apolitique des milieux universitaires.

«Nous ne pouvons pas tolérer ces actes qui se répètent mais qu’ils ne sont jamais impunis. Nous avons rappelé l’illégalité de la structure dénommée ‘Interuniversitaire’ et nous avons sanctionné les commanditaires de tous les troubles que nous avons enregistrés. On a décidé d’exclure définitivement de nos institutions les membres de cette structure», a poursuivi Jean-Paul Segihobe.

Ces incidents ont par ailleurs causé plusieurs dégâts matériels ainsi que des blessés parmi les étudiants. La tension reste encore perceptible entre les autorités municipales de Goma et certains groupes d’étudiants.

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