Le Parquet général de la République a débuté vendredi 11 juillet des auditions de la plainte des opposants de la RDC contre l’Abbé Malumalu, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Cette plainte a été déposée le 27 juin dernier. Les opposants l’accusent «d’atteinte aux droits garantis aux particuliers et violation des lois de la République».
La démarche du parquet consiste à s’enquérir, auprès des leaders de l’opposition politique, les motivations de leur plainte. C’est après qu’elle pourra être confirmée ou non.
Le même vendredi, le parquet général de la République a auditionné le député national Martin Fayulu, président de l’Ecidé.
Il a confirmé sa plainte et les griefs formulés à l’encontre de Malumalu.
La série des auditions va se poursuivre avec d’autres leaders.
Plus de cent vingt forces sociales et politiques de l’opposition, dont l’UDPS, l’UNC, l’Udemo et le RCD-KML, ont déposé leur plainte contre le président de la Ceni à qui elles reprochent d’avoir refusé de «reconfigurer » son calendrier électoral partiel publié le 26 mai dernier.
Ce calendrier de la Ceni prévoit la tenue des élections urbaines, municipales et locales en 2015. Mais l’opposition voit à travers la publication de ce document une stratégie pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir après 2016. Le mandat de l’actuel président de la RDC prend fin en cette année. Il n’a pas le droit, constitutionnellement, de briguer un troisième mandant.
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