Lambert Mende: «Nous avons besoin de la solidarité des Congolais pour nettoyer leur pays»

Lambert Mende, ministre des Médias de la RDC à la base de la MONUSCO à Kanyabayonga où les rebelles FDLR qui ont volontairement déposé les armes auprès de la SADC sont logés avec l’appui logistique de la MONUSCO, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti

«Nous avons besoin de la solidarité de tous les Congolais pour nettoyer leur propre pays», a affirmé le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, à son arrivée vendredi 25 juillet à Kisangani (Province Orientale). Il doit s’y entretenir avec des délégations d’organisations de la Société civile au sujet du cantonnement d’anciens rebelles rwandais des FDLR dans la capitale de la Province Orientale.

Ces ONG avaient initié le même jour une journée ville morte pour protester contre ce projet du gouvernement. Mais elle n’a pas été suivie net Toutes les activités se sont déroulées comme d’habitude.

Le maire de la ville de Kisangani a estimé que cet échec montrait que la population boyomaise est rangée derrière l’action de son gouvernement.

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Au cours de ce voyage, Lambert Mende veut expliquer à la population la nécessité et le bien fondé de ce processus qui, selon lui, profite non seulement à la paix en RDC mais également  dans toute la région des Grands Lacs.

«C’est une information que je vais délivrer devant les délégués de la société civile de la Province Orientale, mais également de la province de l’Equateur et des deux provinces du Kivu… en rapport avec les programmes du gouvernement pour vider notre pays de toutes les forces négatives étrangères et notamment les FDLR», a-t-il expliqué.

Pour le porte-parole du gouvernement, la Société civile ne devrait pas rejeter ce projet sans le connaître auparavant.

«Avant de vouloir quelque chose ou de la refuser, il faut la connaître. Nous allons leur dire de quoi il s’agit, et ils pourront dire après s’ils veulent ou pas. Nous ne sommes pas d’enfants», a-t-il poursuivi.

Après qu’il ait informé la population sur le projet du gouvernement, les chefs de l’armée, qui sont chargés du programme de désarmement donneront de plus amples explications, a estimé Lambert Mende.

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